Bonjour, je me présente : Daldie de Remember our Love. J'ai 4 ans et je fais partie (j'ai envie de dire ENFIN !) des colleys qui ont été pris en charge par l'APACS.

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Tout bébé, je semblais destinée à un bel avenir, du moins je le croyais, mes éleveurs aussi... Mais je me suis trompée, mes éleveurs aussi...

La "gentille" famille, qui était venue me chercher à 2 mois, n'a rien trouvé de mieux que de me mettre en vente sur "Le Bon Coin"... au bout de 2 ans, on n'avait plus de temps à me consacrer, j'étais devenue une "charge". Je n'ai pas compris. Je prenais pourtant soin de mes petits maîtres à 2 jambes, je suis toujours restée discrète et sage... et pourtant...

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Bref, ils sont un peu rentrés dans leurs frais en m'envoyant rejoindre un lieu où j'ai trouvé d'autres congénères : à l'élevage DES TERRES DE COCAGNE:

Parmi eux, As My Dream in Blue du Clos de Seawind (vous la connaissez elle aussi par l'APACS) et Daisy (je vous en parlerai plus loin).

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A priori, là non plus, je ne posais pas de soucis... mais nous étions trop nombreux... donc, au bout de 2 ans, même scénario : on me revend, sur ce fameux "Bon Coin".

Mes éleveurs, Lionel et Marlène, ont été prévenus par des amis. Aussitôt, ils ont contacté mes propriétaires à l'élevage DES TERRES DE COCAGNE puisqu'ils se séparaient de moi... et d'autres aussi. Très vite, Marlène a proposé de me prendre en charge, on avait une famille prête à m'accueillir. La seule requête était qu'il n'y ait pas de transaction financière, le plus important étant de me placer chez LA personne qui garantirait de m'apporter amour et bonheur; mais cette fois-ci, pour TOUJOURS.

Mais mes "premiers parents" n'ont apparemment pas le "bon pédigrée", eux non plus : ils sont membres de l'APACS. Refus catégorique de me confier à eux !

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Entre temps, un autre éleveur, Patrick Latrompette, devait aller récupérer sa propre chienne : Daisy des Rives d'Alaric. Pour lui, c'était ok, pas d'histoire d'argent. Et puis, Daisy venait d'avoir des chiots, sevrés à ce moment là, c'était déjà ça.

Patrick, qui avait suivi mon parcours, malheureusement le même que Daisy (famille/bon coin/élevage/bon coin) a proposé à mes éleveurs de me prendre en même temps que Daisy pour me conduire à la famille qui m'attendait déjà.

Mais se posait alors le problème financier. Mes éleveurs et l'APACS ont confié la somme demandée à Patrick.

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Le 8 Août, il est venu nous chercher, toutes les 2... nous nous sommes un peu demandées ce qui se passait, mais le jour même, nous avons facilement posé nos valises, chacune dans nos nouvelles maisons. Cela a été un peu plus difficile pour Daisy qui était déshydratée et n'avait qu'une idée en tête les premiers jours : boire, boire, boire.

Quand Patrick est venu nous chercher, il avait remarqué et fait la réflexion concernant l'absence d'eau pour Daisy et ses chiots alors que la chaleur était extrême, surtout dans un parc sans ombre... mais il n'y avait pas eu de réaction.

Patrick choqué, dès que nous sommes montées dans sa voiture, a bien pris soin de nous donner de l'eau... Daisy semblait vraiment souffrir de la soif...

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Voilà, je voulais vous raconter tout ça. Un parcours bien compliqué, mais ouf, ça y est, j'ai ma maison, et ma maîtresse est formidable.

A mon arrivée, j'ai eu droit à un vrai bain, hummm, trop bon, puis pleins de câlins... et j'ai 2 copains, "mes" adorables cavaliers, je les adore. Il faut que je vous dise, Daisy, elle aussi, vit avec des cavaliers, c'est drôle.

Je me serai bien passée de tout cela, je vous le garantis... mais finalement, une belle chaîne d'amitié a permis que je trouve enfin mon chez moi... et je sais que dans tous les cas l'APACS veille sur moi... c'est rassurant.

Allez, une léchouille, c'est l'heure des gratouilles !

Daldie.

Petite précision : ne trouvez pas ici la critique pour un éleveur de placer un chien adulte, les raisons peuvent être multiples : cessation d'élevage, diminution cheptel, maladie, etc... mais à un moment donné, il faut vraiment oublier l'aspect mercantile et se concentrer sur le devenir du chien lui-même. Respecter nos chiens, c'est se respecter nous-même..

Lionel et Marlène Marquès, Patrick Latrompette et L'APACS