GAÏA AU PAYS DES OCRES
Par Serge le 24/05/2017, 12:28 - Nouvelles de nos adopté(e)s - Lien permanent
Bonjour à tous, c'est Gaïa je vous raconte;
Pour mon anniversaire, Mamm nous a offert un séjour dans le Lubéron, pour rompre momentanément avec notre cadre de vie présent.
A l 'aller, sur notre trajet, nous avions fait une escale afin de faire la connaissance de notre cher Tonton Serge. Ce jour là il faisait froid, et bien sûr il pleuvait. Chez lui, à l'intérieur , régnait de la chaleur et tous les copains étaient là, sagement rassemblés dans une douce lumière.
Il y eut une distribution de bonbons et à la prononciation de ce mot magique bonbons, bonbons, bonbons, tout le monde accourut, sauf moi.
Alors, souvenez vous que je viens de pas trop trop loin du pays des « Morgans »( l'île d'Ouessant), qui sont un peuple de mer ayant appris à se méfier des humains. Aussi, quand je ne connais pas, je ne prends pas.
Il a fallu plusieurs fois gravir des marches
De bons moments à découvrir les villages
Dans le petit coin de Provence où nous avions séjourné, nous avions passé de bons moments à découvrir des villages, à arpenter les rues étroites, il a fallu plusieurs fois gravir des marches pour atteindre certains édifices situés au sommet, tels les châteaux et les églises...
Champ haute couture de Cardin (c’est au sommet de Lacoste).
Et, voici maintenant, les couleurs de la terre, le ciel, lui, il est resté d'un semblant bleu.
Sur le sentier des ocres, nous avions marché durant quelques heures, non, pas à l'allure de forçats, la sente était bien tracée, et chacun progressait selon son rythme.
Ce faisant, je ne me doutais pas qu'après cette balade, une contrainte m'attendait, celle du bain des pattes, toutes poudrées. Je devais m'y soumettre car, le vent aidant, leur pelage était teinté d'ocres jaune orange, plus violentes que notre couleur feu quand on a un peu vieilli. « Ah ! Que je n'aime pas ce genre de trempette dans la cuvette, même si elle est de courte durée. » Heureusement pour mes compagnons qu'ils étaient chaussés et ce sont les chaussettes qui avaient pris les reflets prononcés.
Voilà pour ce qu'il en est dans le Colorado provençal. Je crois que je fus éblouie par le soleil sur cette terre.
D'autre part, un grand plaisir pour moi, était que la balle de jeux auxquels je suis assidue, avait voyagé avec nous.
C'est à un moment furtif du petit matin, dès la première sortie, que je m'en empare et que je sollicite Mamm à faire quelques shoots pour se dégourdir les jambes, ceci avant le déroulement de la suite du quotidien. Ce n'est que du bien avant le petit dej. Cet objet est pour moi une raison de vivre, elle est un gage de ma bonne humeur.
